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21 Dec 2020, 16h05
Contact: j.magnard@celtipharm.com
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Sous pression de l'Allemagne et des autorisations déjà prononcées au Royaume-Uni, au Canada et aux Etats-Unis, les conclusions de l'Agence européenne des médicaments (EMA) sur le candidat vaccin de Pfizer-BioNTech sont attendues dès le 21 décembre à l'issue d'une réunion exceptionnelle, soit huit jours plus tôt que prévu. Les premières vaccinations contre la Covid-19 pourraient débuter « dès la dernière semaine de décembre, si toutes les conditions sont réunies », a déclaré hier le Premier ministre devant l'Assemblée nationale.

La Commission européenne rendra à son tour ses conclusions le 23 décembre. La Haute Autorité de Santé (HAS), donnera son propre avis dans les jours suivants, le « 24, 26 décembre », espère Olivier Véran, laissant la voie libre pour que les premières vaccinations aient lieu dans les derniers jours de l’année. La France a commandé 200 millions de doses, pouvant vacciner 100 millions de personnes dont 1,16 million de doses seront livrées à la France avant fin 2020. Olivier Veran a assuré devant les députés que le gouvernement avait déjà acheté les congélateurs spécifiques ainsi que tout le matériel de vaccination. La vaccination devra se faire « sous la supervision d'un médecin » dans un premier temps, selon les préconisations de la HAS. Dans un second temps, les vaccins pourront être inoculés par les infirmiers et les pharmaciens.
Cette campagne de vaccination se déroulera en trois phases, la première, dès le mois de janvier, doit concerner le million de personnes âgées qui vivent en Ehpad. De février au printemps, 14 millions de personnes âgées ou qui présentent des facteurs de comorbidité ainsi que certains professionnels de santé pourront être vaccinés. Pour la troisième phase dite « de vaccination de masse », le reste des Français pourra prétendre au vaccin.
Sources : Celtinews 18/12/2020
Resume: Sous pression de l'Allemagne et des autorisations déjà prononcées au Royaume-Uni, au Canada et aux Etats-Unis, les conclusions de l'Agence européenne des médicaments (EMA) sur le candidat vaccin de Pfizer-BioNTech sont attendues dès le 21 décembre à l'issue d'une réunion exceptionnelle, soit huit jours plus tôt que...
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Tag: coronavirus; Covid-19; vaccin; pfizer; BioNTech; EMA; vaccination
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Lien vers l'article21 Dec 2020, 16h01
Contact: j.magnard@celtipharm.com
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En amont de la campagne de vaccination qui devrait prochainement débuter en France, les autorités sanitaires ont publié les résultats d'une enquête menée auprès de 1 509 professionnels de santé libéraux représentatifs, résidant en France métropolitaine.

Cette enquête, menée par Santé Publique France entre le 13 octobre et le 5 novembre avait pour objectif de connaître le taux d'acceptabilité de la vaccination contre la Covid-19 chez les professionnels de santé libéraux.
En moyenne, 68% des professionnels de santé libéraux interrogés répondaient vouloir se faire vacciner contre ce virus et 88% conseilleraient à leurs patients de le faire.
Les disparités entre professions sont importantes. Si les médecins et les pharmaciens sont aux alentours de 80% à dire vouloir se faire vacciner, à peine plus de 50% des infirmiers libéraux se disent prêts à recevoir le vaccin contre la Covid-19 mais le recommanderaient à plus de 80% à leurs patients. Les kinésithérapeutes et les sages-femmes seraient 60% à se faire vacciner et 80% recommanderaient le vaccin à leurs patients.
« Dans la population générale, la moitié, seulement, des personnes interrogées (53%) répondaient vouloir certainement ou probablement se faire vacciner selon de récents sondages » rappelle l’Indépendant. « Un résultat en baisse par rapport au mois de juillet où 64% disaient avoir l’intention de se faire vacciner. Les hommes, les CSP+ et les personnes les plus âgées étaient les plus enclins à se faire vacciner » est-il précisé.
Source : L’Indépendant 12/12/2020
Resume: En amont de la campagne de vaccination qui devrait prochainement débuter en France, les autorités sanitaires ont publié les résultats d'une enquête menée auprès de 1 509 professionnels de santé libéraux représentatifs, résidant en France métropolitaine. Cette enquête, menée par Santé Publique France entre le...
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Lien vers l'article21 Dec 2020, 15h56
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La pharmacovigilance sera la clé de voûte de la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec des systèmes de surveillance vaccinale renforcés, a fait savoir l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Objectif : confirmer dans un temps record le bénéfice recherché (diminution du nombre d'hospitalisations et de décès liés à la Covid-19) et identifier les éventuels effets indésirables qui n'auraient pas été observés lors des essais cliniques, en vie réelle cette fois.

« On sait par exemple que les essais cliniques n'ont inclus que peu de personnes très âgées ou de personnes ayant eu des formes graves du Covid-19 », explique Rosemary Dray-Spira, directrice adjointe de la structure Epi-phare. La surveillance de ces populations sera donc accentuée. Les vaccins contre la Covid-19 bénéficieront en plus de dispositifs inédits.
Le « formulaire de signalement sera adapté afin de recueillir des données supplémentaires relatives aux vaccins Covid-19 », précise l'ANSM et une campagne de communication à destination du grand public sera menée. Une grande plateforme, nommée SI-Vaccination, complétera le dispositif. Elle rassemblera de nombreuses informations sur la provenance et les conditions de distribution du vaccin, sur le profil des patients ou encore sur les conditions d'inoculation et permettra un accès facilité au portail de signalement.
En parallèle, des études de pharmaco-épidémiologie seront menées par plusieurs instances, dont Epi-phare, sur les personnes vaccinées et sur des groupes spécifiques pour identifier d'éventuels événements indésirables graves. Les données de pharmacovigilance ainsi récoltées seront publiées chaque semaine par l'ANSM pour informer en temps réel, avec transparence, l'évaluation qui est faite du rapport bénéfices-risques de la campagne de vaccination. L'agence européenne promet d'en faire de même, en publiant ouvertement, sur une base de données européenne, les rapports sur les effets indésirables qui lui seront transmis. Les agences régionales de pharmacovigilance, qui maillent le territoire, analyseront les déclarations récoltées « afin de confirmer le lien entre le médicament et la pathologie » et transmettront l'alerte. Des moyens techniques et humains supplémentaires doivent permettre de faire face à cette campagne massive de vaccination contre la Covid-19, annonce l'ANSM. Un module d'intelligence artificielle sera notamment mis à la disposition des centres pour faciliter la classification des déclarations qui devraient leur parvenir. Ces déclarations seront ensuite investiguées par les professionnels de ces centres, indépendants des laboratoires pharmaceutiques.
Source : France Info 14/12/2020
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Lien vers l'article21 Dec 2020, 15h49
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Le 13 novembre dernier, l'Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) et l'Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) présentaient leur projet sur l'antibiorésistance, cause de 5 543 décès par an chez des patients atteints d'infections à bactéries résistantes (Ministère des Solidarités et de la Santé) en France, et de 33 000 décès par an à l'échelle européenne. Dans le monde, plus de 750 000 décès sont causés chaque année par des bactéries résistantes, une des 10 menaces les plus sérieuses pour l'humanité selon l’OMS.

La contribution des étudiants sur l'antibiorésistance, construite à la suite de différentes étapes (témoignages d’experts, hackathon), a conduit à la rédaction de 38 propositions autour de la formation des professionnels de santé, la médecine humaine, la santé publique, l'innovation sociale et sociétale, l'innovation médicale et pharmaceutique, le monde animal et l'environnement.
L'intégration de l'interprofessionnalité dans les enseignements des futurs soignants et la sensibilisation au plus tôt au concept de « one health » en font partie, tout comme l’intégration de l'antibiorésistance dans la formation continue afin d’actualiser les pratiques de dispensation des antibiotiques. Selon l’ANEPF, la dispensation à l'unité, aurait une utilité double d'un point de vue écologique et en termes d'observance. « À long terme, le but serait de s'en servir pour lutter contre l'automédication qui provoque de la résistance antibiotique ». 1 personne sur 10 en France prend des antibiotiques de sa propre initiative sans respecter les conseils de prise, un chiffre qui s'élève à 1 personne sur 4 pour la tranche d'âge des 18-24 ans (source : Cyclamed). Autre suggestion forte, celle d’utiliser l'intelligence artificielle en rentrant toutes les données d’un patient en lien avec les antibiotiques, prédire ainsi quel antibiotique sera efficace ou non et initier une véritable médecine personnalisée. Un axe environnement reprend enfin la contribution précédemment réalisée par l'ANEPF qui devrait publier au printemps prochain une contribution européenne cette fois pour renforcer son engagement.
Pour en savoir plus, suivez-ce lien.
Source : ANEPF 14/12/2020
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Lien vers l'article21 Dec 2020, 15h44
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L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande à l'ensemble des pharmacies d'officine « de ne plus utiliser le test rapide VivaDiag Test Rapide SARS-CoV-2 Ag et de mettre en quarantaine tous les lots en leur possession, des consignes complémentaires devant être communiquées ultérieurement ».

L’ANSM a en effet été informée de l'obtention de résultats faussement positifs obtenus avec le test rapide VivaDiag Test Rapide SARS-CoV-2 (société VivaChek), dans plusieurs pharmacies en France. Les investigations menées ont confirmé que les performances et la sécurité d'utilisation de ce dispositif ne sont pas garanties.
De son côté, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP) précise que des consignes, quant au devenir de ces produits, seront communiquées ultérieurement. « La mesure concerne l'ensemble des lots. La conduite à tenir vis-à-vis des patients pour lesquels un test antigénique a été réalisé à l'aide du test rapide VivaDiag Test Rapide SARS-CoV-2 Ag sera précisée ultérieurement » complète le CNOP.
Sources : ANSM et CNOP 14/12/2020
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Lien vers l'article21 Dec 2020, 15h33
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Symbole de séduction, de vitalité et parfois de force, arborer une chevelure soyeuse a de tout temps été une préoccupation de l’être humain. Qu’elle soit passagère ou permanente, la chute de cheveux est rarement bien vécue. Très courante, la calvitie touche environ 15% des hommes à l’âge de 20 ans, 30% à l’âge de 30 ans et un sur deux à cinquante ans. La gente féminine n’est pas épargnée, avec de nombreux épisodes de chutes et de repousses plus ou moins importantes au fil des saisons et des changements hormonaux. De plus, l’alopécie androgénétique féminine diffuse touche une femme sur 5 à l’âge de 40 ans, une sur 4 vers l’âge de 60 ans, et représente 80 % des problèmes de perte de cheveux durable chez la femme. En fonction de son intensité, le préjudice esthétique peut-être très important. Aujourd’hui, il existe de nombreuses solutions, médicamenteuses ou non, pour atténuer et freiner les chutes mais aussi pour redensifier la chevelure aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Avec la chirurgie, il est même possible d’en finir avec la calvitie !

1. DEFINITION
L'alopécie est définie comme l’accélération de la perte de cheveux ou de poils sur le corps. Ce terme vient du mot grec « alopex » qui signifie « renard », en référence à la chute abondante de sa fourrure à la sortie de l’hiver. Le terme de calvitie s’applique davantage aux chutes de cheveux héréditaires, appelée également « alopécie androgénétique masculine » et correspond à l’absence plus ou moins complète et définitive de cheveux. Les alopécies peuvent être locales ou diffuses.
La croissance des cheveux s'effectue par cycle constitué de plusieurs phases :
- Anagène : une longue phase de croissance (2 à 6 ans) ;
- Catagène : une brève phase apoptotique transitoire (3 semaines) ;
- Télogène : une phase de repos courte (de 2 à 3 mois) ;
- Exogène : les cheveux tombent et le cycle recommence.
Chaque jour, nous perdons en moyenne entre 50 et 100 cheveux. L’alopécie est appelée effluvium anagène lorsque la phase de croissance est perturbée et entraîne une chute de cheveux en phase anagène. Si beaucoup plus de 100 cheveux passent en phase de repos chaque jour, on parle alors d’effluvium télogène. L'alopécie cicatricielle est le résultat d'une destruction active du follicule pileux. Le follicule est irrémédiablement lésé et remplacé par un tissu fibreux. Les alopécies non cicatricielles résultent de processus qui réduisent ou ralentissent la croissance des cheveux sans occasionner de lésions irrémédiables du follicule pileux.
Les alopécies androgénogénétiques masculines ont été définies en huit stades évolutifs par la classification d’Hamilton.
L’alopécie féminine, quant à elle, se mesure au moyen de la classification de Ludwig en trois stades évolutifs, de gravité croissante.
2. CAUSES
La chute de cheveux est un phénomène naturel qui s’inscrit dans un cycle. Chez l’homme et la femme, l’alopécie androgénétique est comme son nom l’indique, héréditaire. Cependant, d’autres facteurs peuvent entrainer une chute importante, voire totale de la masse capillaire :
- Une anémie (par exemple, en cas de règles abondantes) ;
- Le stress ;
- Une prise de stéroïde anabolisant ;
- Des grossesses multiples ;
- Une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie ;
- Un ovaire polykystique ;
- Certaines pilules contraceptives ;
- Une chimiothérapie ;
- Une mycose (la teigne) ;
- Certains médicaments à base d’androgènes (traitement de l’épilepsie, de l’hypertension, du cholestérol) ;
- Un dysfonctionnement du système immunitaire (la pelade).
3. DIAGNOSTIC
Le spécialiste du cheveu est le dermatologue. Il établit son diagnostic par interrogatoire du patient, notamment sur la survenue de la chute de cheveux (brusque ou progressive), la localisation (chute diffuse ou localisée), les antécédents familiaux (calvitie héréditaire), les traitements médicaux (traitement hormonal, chimiothérapie…), les symptômes associés (démangeaisons, desquamation) ou encore les habitudes capillaires (shampoing, utilisation d’un sèche-cheveux, fer à lisser, tresses…).
Ensuite, durant l’examen clinique, le médecin examine le cuir chevelu et les cheveux à l’aide d’un dermatoscope et détermine le schéma de la chute de cheveux, la présence et les caractéristiques de toute anomalie cutanée, et la présence de cicatrices. Il mesure la largeur de la zone centrale du cuir chevelu à plusieurs endroits et vérifie les anomalies des tiges pilaires. Le dermatologue évalue l’alopécie sur l’ensemble du corps (sourcils, cils, bras et jambes). En général, l’alopécie androgénétique masculine ou féminine ne nécessite pas d’analyse supplémentaire. Pour évaluer l’alopécie et déterminer la stratégie thérapeutique, plusieurs examens peuvent être réalisés :
- Test à la traction : il s'agit d'un examen simple qui consiste à quantifier l’alopécie en tirant doucement une trentaine de cheveux entre deux doigts, dans au moins 3 zones différentes du cuir chevelu. Normalement, seuls un ou deux cheveux doivent se détacher à chaque traction. Au-delà de 4 à 6 cheveux, le test d’élasticité est positif et les personnes ont probablement un effluvium télogène.
- Trichogramme : l’examen consiste à arracher quelques cheveux (environ 50) dans deux ou trois localisations stratégiques du cuir chevelu pour examiner la racine et mesurer le diamètre. Cela permet de quantifier l'importance de la chute, de savoir si les personnes sont atteintes d’un effluvium télogène, d’une anomalie primaire de la tige du cheveu ou d’un autre problème.
- Numération capillaire quotidienne : lorsque le test de traction est négatif et que la chute excessive n’est pas clairement établie, la numération capillaire quotidienne peut être réalisée. Pendant 14 jours, les cheveux perdus lors du premier brossage ou pendant un shampooing sont recueillis dans des sachets en plastique transparents. Le nombre de cheveux dans chaque sachet est enregistré. Au-delà de 100 cheveux par jour, le patient rapporte les cheveux prélevés pour un examen au microscope.
- Prise de sang : chez la femme, elle est réalisée pour éliminer une maladie thyroïdienne ou une carence en fer et parfois en vitamines et zinc. Pareillement, si en même temps qu’une chute de cheveux importante, une femme présente des caractéristiques masculines, une analyse de sang sera prescrite pour mesurer les taux de testostérone et de sulfate de déhydroépiandrostérone (SDHEA).
- Biopsie : elle est réalisée si le diagnostic n’est pas bien établi après l’examen clinique et les autres tests. Elle permet de déterminer si les follicules capillaires sont normaux et différencier une alopécie cicatricielle d’une alopécie sans cicatrice.
4. TRAITEMENTS
Traitement médicamenteux
• Le minoxidil, avec un dosage à 2% chez la femme, et 2 ou 5% chez l'homme, il prolonge la croissance en phase anagène et fait progressivement pousser les follicules miniaturisés (cheveux velus) en cheveux matures terminaux. Ce traitement local, appliqué deux fois par jour sur le cuir chevelu, est utilisé pour traiter l'alopécie du vertex chez l'homme ou l'alopécie de type féminine. La repousse de cheveux peut prendre 8 à 12 mois et 30 à 40% des patients ont une repousse significative des cheveux. En revanche, dès l’interruption du traitement, la perte des cheveux reprend. Les effets indésirables les plus fréquents sont une irritation modérée du scalp, une dermatite allergique de contact et une augmentation de la pilosité faciale.
• Le finastéride inhibe la 5-alpha-réductase, bloquant la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone. Il est utilisé dans la calvitie de type masculin. Le finastéride peut stopper la perte de cheveux et stimuler leur croissance. L'efficacité est visible après 6 à 8 mois de traitement. Les risques associés à la prise de ce médicament étant importants, le médecin prescripteur et le pharmacien doivent transmettre une fiche d’information afin de présenter la balance bénéfices/risques, l’intérêt de bien réfléchir avant de commencer le traitement et la conduite à tenir en cas d’effets indésirables. Ces derniers comprennent une diminution de la libido, un dysfonctionnement de l'érection et de l'éjaculation, qui peuvent persister même après l'arrêt du traitement, des réactions d'hypersensibilité, une gynécomastie, une myopathie et une dépression. Dès l’interruption du traitement la perte des cheveux reprend.
• Le dutastéride est également un inhibiteur de la 5-alpha-réductase mais plus puissant que le finastéride. Initialement prescrit pour traiter l'hyperplasie bénigne de la prostate, il est parfois utilisé en seconde intention pour traiter l'alopécie androgénétique, en cas d’échec du traitement par finastéride.
• Les modulateurs hormonaux comme les contraceptifs oraux ou la spironolactone peuvent être utilisés pour les alopécies chez la femme.
• Les antifongiques oraux traitent les teignes du cuir chevelu.
• Les corticostéroïdes sont utilisés pour traiter l’inflammation des follicules pileux dans le cas de la pelade et du lichen plan, ainsi que les lésions du lupus cutané chronique.
• Les immunosuppresseurs oraux ou en application locale (diphenylcyclopropénone ou méthotrexate) permettent de traiter la chute de cheveux liée à une maladie auto-immune, comme la pelade.
Traitements chirurgicaux
Le traitement chirurgical est parfois envisagé chez l’homme. Il consiste à greffer des cheveux de la couronne (le pourtour de la tête) sur le dessus du cuir chevelu. Ces micro-greffes de cheveux avec leur follicule pileux sont résistantes à l’action de la dihydrotestostérone et s’implantent donc de manière durable.
Traitement par laser
La thérapie par lumière laser de basse intensité est une alternative thérapeutique ou un traitement complémentaire de l'alopécie androgénétique. L’utilisation du laser vise à stimuler la circulation sanguine à la base des follicules pileux et favoriser la croissance des cheveux. Des dispositifs sont en vente libre.
Traitement à visée esthétique
En cas d’alopécie liée à une maladie, les prothèses capillaires participent à améliorer la qualité de vie des patients Une prothèse capillaire, et ses accessoires éventuellement associés (foulard, turban, mèche de cheveux), sont pris en charge pour des patients, adultes ou enfants, atteints d’alopécie temporaire ou définitive, partielle ou totale, consécutive à une pathologie ou à sa prise en charge. Dans le cadre de l’alopécie androgénétique, la prise en charge est limitée à l’alopécie androgénétique féminine sévère, égale au stade 3 de la classification de Ludwig. Le remboursement ne pourra être accordé que si un conseil et un accompagnement au patient sont assurés par le distributeur (essayage de la perruque lors de la première prescription, conseil dans le choix, ajustement de la prothèse au tour de tête). Le délai de renouvellement est de 12 mois.
L’arrêté du 20 mars 2019 paru au Journal officiel définit les modalités de prise en charge des prothèses capillaires pour les personnes atteintes de cancer. Les perruques de classe 1 (en fibres synthétiques) sont remboursées à hauteur de 350 € et les perruques de classe 2 (avec au moins 30% de cheveux naturels) sont remboursées 250 € pour des tarifs plafonnés à 700 €. En revanche, les perruques en cheveux naturels dépassant 700 € ne sont pas remboursées.
5. CONSEILS A L’OFFICINE
Le pharmacien dispose de nombreux produits permettant de prendre soin des cheveux : shampooings, lotions, masques, gélules… Même s’ils ne peuvent pas prétendre, selon les autorités sanitaires, être indispensables à la santé des cheveux ou empêcher leur chute, de nombreux compléments alimentaires permettent de contribuer à leur beauté ; citons les vitamines du groupe B (B8, B5), la cystéine, la méthionine, ou encore la levure de bière.
Mais au-delà du traitement, il pourra partager quelques conseils pour prendre soin du cuir chevelu ou masquer les déficits capillaires :
- Se laver les cheveux en utilisant un shampoing doux permet de donner du gonflant à la chevelure et de gagner du volume ;
- Équilibrer son alimentation en veillant à avoir un apport suffisant en protéine et en fer (viande rouge, volaille, poisson, fruits de mer), en zinc, (huitres, jaune d’œuf, lentilles, graines) et en acides gras essentiels oméga 3 et oméga 6, (huile de colza, noix, chanvre, soja) ;
- Gérer le stress ;
- Sécher les cheveux naturellement. Éviter les sources de chaleurs importantes près de la tête, comme le sèche-cheveux, les casques chauffants pour les permanentes, les lisseurs ;
- Utiliser une brosse souple ;
- Éviter les colorations et les défrisages sur les racines ;
- Éviter les tractions importantes sur les cheveux (nattes, barrettes, élastiques…) ;
- Consulter rapidement un dermatologue en cas de chute excessive car un diagnostic et un traitement rapides augmentent les chances de repousse.
A l’approche du printemps, le pharmacien veillera à conseiller aux patients chauves, ou ayant le crâne clairsemé, la nécessité de se protéger du rayon du soleil en se couvrant la tête ou en appliquant avec un indice de protection adapté à la peau.
6. SITES WEB
Manuel MSD : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-dermatologiques/troubles-des-cheveux-et-des-poils/alop%C3%A9cie
Société française de dermatologie : https://dermato-info.fr/fr/la-peau-des-seniors/l%E2%80%99alop%C3%A9cie
Resume: Symbole de séduction, de vitalité et parfois de force, arborer une chevelure soyeuse a de tout temps été une préoccupation de l’être humain. Qu’elle soit passagère ou permanente, la chute de cheveux est rarement bien vécue. Très courante, la calvitie touche environ 15% des hommes à l’âge de 20 ans, 30% à l’âge de...
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